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Progression de monalizumab vers une nouvelle étude de Phase 3 dans le cancer du poumon en partenariat avec AstraZeneca
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Démarrage d’un essai clinique de Phase 1 avec la première molécule trispécifique issue de la plateforme ANKETTM ciblant CD123. L’essai est mené par Sanofi
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Données encourageantes pour lacutamab dans le mycosis fongoïde et démarrages des études dans le lymphome T périphérique
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Position de trésorerie de 159,7 millions d’euros1 au 31 décembre 2021
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Une conférence téléphonique est organisée aujourd’hui à 14h00 CET
Innate Pharma SA (Euronext Paris : IPH ; Nasdaq : IPHA) (« Innate » ou la « Société ») annonce aujourd’hui ses résultats financiers consolidés au 31 décembre 2021. Les comptes consolidés sont joints au présent communiqué.
« En 2021, nous avons fait des progrès significatifs avec notre portefeuille de candidats-médicaments avec de nombreuses données présentées et l’annonce d’un nouvel essai à visée d’enregistrement avec monalizumab, notre produit le plus avancé, en partenariat avec AstraZeneca. En plus de données cliniques encourageantes pour lacutamab dans le mycosis fongoïde, un sous-ensemble de lymphome cutané à cellules T, de nouveaux essais ont été initiés dans une indication plus large, les lymphomes T périphériques. Nous avons également poursuivi la validation scientifique de notre plateforme d’anticorps multispécifique ANKETTM, avec notamment le démarrage par Sanofi d’un essai clinique de Phase 1, » commente Mondher Mahjoubi, Président du Directoire d’Innate Pharma. « La valeur d’Innate réside dans la richesse de notre portefeuille produits et la robustesse de nos efforts de R&D. Nous nous préparons à franchir de nouvelles étapes cette année, à la fois pour nos programmes propriétaires avec de nouvelles données pour lacutamab, la progression de notre plateforme ANKETTM et l’avancée de nos développements autour de la voie de l’adénosine, mais également pour nos programmes sous partenariat avec la poursuite du développement de monalizumab. »
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Un webcast et une conférence téléphonique se tiendront aujourd’hui à 14h00
Accès au webcast :
https://event.on24.com/wcc/r/3577447/6B0C866D3C3BB7A70F1BAAD02F7320D2
Les participants peuvent également rejoindre la conférence par téléphone aux numéros suivants :
France : 0805 620 704
Etats-Unis : 1 844 200 6205 / 1 646 904 5544
Royaume-Uni : 44 208 0682 558 / 44 808 189 648
Autre : +1 929 526 1599
Code d’accès : 834852
Cliquez ici pour télécharger la présentation
Ces informations sont également disponibles dans la rubrique investisseurs du site internet www.innate-pharma.com. Une rediffusion sera accessible dans la rubrique investisseurs du site d'Innate pendant 90 jours après l'événement.
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Avancée du portefeuille :
Lacutamab (IPH4102, anticorps anti-KIR3DL2) :
- La Société annonce l'ouverture d'une nouvelle cohorte mycosis fongoïde ouverte à tout patient dans l'étude TELLOMAK. Cette cohorte recrutera à la fois des patients exprimant KIR3DL2 et des patients ne l’exprimant pas afin d’explorer la corrélation entre le niveau d’expression de KIR3DL2 et les résultats du traitement en utilisant un test FFPE (formalin-fixed paraffin embedded) comme diagnostic compagnon. Le recrutement dans la Cohorte 3 de patients n’exprimant pas KIR3DL2 a été interrompu. Conformément au schéma en deux étapes de l’étude, le nombre de réponses permettant de passer à l’étape suivante n’ayant pas été atteint, le recrutement dans la cohorte est arrêté. La Cohorte 3 comprenait des patients n'exprimant pas KIR3DL2, assignés via un test d’immunohistochimie à utiliser sur des échantillons de biopsie congelés et comme outil de stratification.
- En juin 2021, la Société a présenté des données préliminaires de son essai clinique de Phase 2 TELLOMAK, dans lequel lacutamab a montré un taux de réponse global de 35% chez les patients présentant un mycosis fongoïde exprimant KIR3DL2 (Cohorte 2). Ces premières données ont également établi la sécurité et une amélioration au niveau de la peau. Lacutamab a atteint le nombre pré-établi de réponses nécessaires pour avancer au stade 2 de l’essai (6 réponses confirmées). Ces données ont été partagées dans le cadre d’une présentation orale au 16ème congrès international du lymphome malin (International Conference on Malignant Lymphoma – 16 ICML).
- Deux essais cliniques sont en cours afin d’évaluer lacutamab chez les patients présentant un lymphome T périphérique en rechute ou réfractaire et exprimant KIR3DL2 :
- Essai de Phase 1b : un essai clinique de Phase 1b sponsorisé par la Société, évaluant lacutamab en monothérapie chez les patients présentant un lymphome T périphérique en rechute et exprimant KIR3DL2.
- Essai de Phase 2 KILT : The Lymphoma Study Association (LYSA) a mis en place en tant que promoteur un essai randomisé, évaluant lacutamab en combinaison avec une chimiothérapie GEMOX (gemcitabine en combinaison avec oxaliplatin) contre GEMOX seule chez les patients en rechute ou réfractaires et exprimant KIR3DL2.
ANKETTM (Antibody-based NK cell Engager Therapeutics) :
- En décembre 2021, la Société a annoncé que le premier patient a été traité dans l’essai clinique de Phase 1/2 évaluant IPH6101/SAR443579 chez des patients atteints de leucémie aiguë myéloïde récidivante ou réfractaire (LAM R/R), de leucémie aiguë lymphoblastique à cellules B (LAL de type B) ou d’un syndrome myélodysplasique de haut risque (SMD-HR). Le but de l'étude sponsorisée par Sanofi, comprenant une escalade et une extension de dose, est d'évaluer la tolérance, la pharmacocinétique, la pharmacodynamique et l'activité clinique initiale d’IPH6101/SAR443579, la molécule ANKETTM la plus avancée d'Innate, dans différentes hémopathies malignes exprimant CD123. Le début de l'essai a déclenché un paiement d'étape de Sanofi à Innate.
- En novembre 2021, Innate et Sanofi ont partagé de nouvelles données précliniques issues d’ANKETTM, la plateforme propriétaire d’Innate permettant de développer une nouvelle génération de NK Cell Engager au congrès annuel de la Société d'immunothérapie du cancer (SITC). Les deux sociétés ont partagé des données sur IPH6101/SAR443579, le premier NK cell engager utilisant le format d’anticorps multispécifique propriétaire d’Innate (Gauthier et al. Cell 2019), qui cible l’antigène CD123 sur les cellules de leucémie aiguë myéloïde (LAM) et co-engage NKp46 et CD16a sur les cellules NK. En comparaison avec un anticorps anti-CD123, IPH6101/SAR443579, a démontré dans des études précliniques une forte activité anti-tumorale contre des cellules de LAM, y compris celles résistantes à l'ADCC. IPH6101/SAR443579 induit également une activation forte et spécifique des cellules NK ainsi que la sécrétion de cytokines, uniquement en présence de cellules de LAM. De plus, chez le primate, IPH6101/SAR443579 montre des effets pharmacodynamiques prolongés, combinant une élimination efficace des cellules exprimant CD123 avec une faible libération de cytokines systémiques par rapport aux T cell engagers. IPH6101/SAR443579 montre également un profil de tolérance favorable.
- En juin 2021, la Société a présenté de nouvelles données issues de sa plateforme propriétaire ANKET™ lors du congrès de la Fédération des sociétés d'immunologie clinique (Federation of Clinical Immunology Societies - FOCIS). Plus particulièrement, Innate a présenté de nouvelles données pour sa molécule ANKETTM tétra-spécifique, qui est la première technologie NK cell engager à engager deux récepteurs activateurs (NKp46 et CD16), un récepteur de cytokine (IL-2Rb) et un antigène tumoral par une même molécule. La molécule tétra-spécifique ANKETTM a induit in vitro la prolifération de cellules NK humaines, la production de cytokines et une activité cytolytique contre les cellules malignes exprimant l'antigène ciblé, dans des études précliniques. La molécule tétra-spécifique ANKETTM a également démontré une efficacité anti-tumorale dans plusieurs modèles tumoraux in vivo, permettant la régression de tumeurs ainsi que le contrôle des métastases associées avec une augmentation des cellules NK infiltrées, et une augmentation de la production de cytokines et de chemokines sur le site tumoral. ANKETTM montre une pharmacodynamie, un faible taux de production systémique de cytokines ainsi qu’un profil de tolérance favorable chez les primates.
- En janvier 2021, Sanofi a pris la décision d’avancer IPH6101/SAR443579 vers les études précliniques réglementaires visant l’étude d’un nouveau médicament expérimental. La décision a déclenché un paiement d’étape de 7 millions d’euros à Innate. En janvier 2021, une étude de toxicologie selon les Bonnes Pratiques de Laboratoire a été initié pour le programme IPH6101/SAR443579.
- IPH64, l’autre candidat-médicament développé dans le cadre de la collaboration avec Sanofi continue de progresser et la Société attend avec impatience les futures mises à jour concernant cet actif.
- IPH65, la molécule ANKETTM tétraspécifique propriétaire d’Innate progresse vers des études précliniques réglementaires.
Monalizumab (anticorps anti-NKG2A), en partenariat avec AstraZeneca :
- En mars 2022, l'étude de Phase 2 NeoCOAST, évaluant la tolérance et l'efficacité de durvalumab en néoadjuvant en combinaison avec une chimiothérapie et oleclumab ou monalizumab, suivi d’un traitement adjuvant chez les patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules opérable au stade précoce, a été acceptée pour une présentation orale qui se tiendra le 11 avril 2022 lors de la réunion annuelle 2022 de l'American Association for Cancer Research (AACR).
- En février 2022, AstraZeneca a initié l’essai clinique de Phase 3, PACIFIC-9, évaluant durvalumab (anti-PD-L1) en combinaison avec monalizumab (anti-NKG2A) ou oleclumab (l’anti-CD73 d’AstraZeneca) chez des patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules, de stade III, non opérable, qui n'ont pas progressé après une chimio-radiothérapie à base de sels de platine simultanée.
- En décembre 2021, des données de la cohorte d'expansion (« Cohorte 3 ») de Phase 2 qui évalue la triple combinaison de monalizumab, cetuximab et durvalumab en première ligne chez des patients présentant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou en rechute ou métastatique, ont été présentées lors du congrès de l’ESMO Immuno-Oncologie (ESMO-IO) 2021. Après un suivi médian de 16,3 mois, les données préliminaires suggèrent une activité anti-tumorale de la combinaison de monalizumab, cetuximab et durvalumab dans le traitement de première ligne du carcinome épidermoïde de la tête et du cou en rechute ou métastatique. Au 1er août 2021, 40 patients ont été recrutés. Treize patients ont eu une réponse confirmée avec un taux de réponse global de 32,5 % (intervalle de confiance à 95 % : 20-48), dont trois réponses complètes. Sept des 13 répondeurs étaient toujours sous traitement à cette date. La durée médiane de la réponse n'a pas encore été atteinte (intervalle de confiance à 95 % : 7,1-non disponible). Le taux de survie à 12 mois était de 58,6 % (intervalle de confiance à 95 % : 45-77) et la survie globale médiane de 15 mois (intervalle de confiance à 95 % : 11,4-non disponible).
- En septembre 2021, AstraZeneca a initié NeoCOAST-2, un essai de Phase 2 comprenant un bras évaluant la combinaison de monalizumab avec durvalumab plus une chimiothérapie dans le cancer du poumon non à petites cellules opérable à un stade précoce.
- En septembre 2021, AstraZeneca a présenté des données récentes de l’essai randomisé de Phase 2 COAST dans le cancer du poumon non à petites cellules, non opérable, de stade III, au congrès annuel de l’ESMO (European Society for Medical Oncology). Les données portaient sur la survie sans progression (PFS) et le taux de réponse globale (ORR) pour durvalumab en combinaison avec monalizumab, le produit le plus avancé d’Innate sous partenariat, et oleclumab, un anticorps anti-CD73 d’AstraZeneca. Après un suivi médian de 11,5 mois, les résultats d'une analyse intérimaire ont montré un taux de survie sans progression à 10 mois de 72,7 % pour durvalumab plus monalizumab, contre 39,2 % pour durvalumab seul chez des patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules, non opérable, de stade III après une chimio-radiothérapie simultanée. Les résultats ont également montré une augmentation du critère d'évaluation principal, à savoir le taux de réponse globale confirmée, pour durvalumab plus monalizumab par rapport au durvalumab seul (36 % contre 18 %).
IPH5201 (anticorps anti-CD39), en partenariat avec AstraZeneca :
- AstraZeneca mène un essai de Phase 1 dans les tumeurs solides avec IPH5201 seul ou en combinaison avec durvalumab (anti-PD-L1) dont les données sont attendues en 2023. Des discussions sont en cours entre Innate et AstraZeneca concernant les prochaines étapes pour ce programme.
IPH5301 (anticorps anti-CD73) :
- En mars 2022, l’Institut Paoli-Calmettes a annoncé que le premier patient a été traité dans l’essai clinique indépendant de Phase 1 avec IPH5301 (CHANCES). L’essai sera mené en deux parties. La Partie 1 évaluera IPH5301 en monothérapie selon une escalade de dose. La Partie 2 évaluera IPH5301 en combinaison avec une chimiothérapie et trastuzumab chez les patients exprimant HER2.
Avdoralimab (anticorps anti-C5aR1) :
- En juillet 2021, la Société a annoncé que l’essai clinique indépendant de Phase 2 nommé FORCE (FOR COVID‑19 Elimination), évaluant la tolérance et l’efficacité d’avdoralimab chez les patients atteints d’une pneumonie sévère due au COVID-19, n’a atteint ses objectifs principaux dans aucune des trois cohortes de l’étude. Les résultats de cet essai, y compris les données translationnelles, seront soumis pour publication. Les activités de recherche et de développement dans le COVID-19 de la Société ont été couverte par un financement public dans le cadre de l’appel à projet PSCP-COVID (Projets de recherche et développement structurants pour la compétitivité).
- Suite à une revue stratégique, la Société poursuivra désormais l’évaluation d’avdoralimab dans la pemphigoïde bulleuse, une maladie inflammatoire, par l’intermédiaire d’un essai clinique indépendant uniquement et arrêtera le développement dans toutes les autres indications pour le moment. Les données dans la pemphigoïde bulleuse sont maintenant attendues en 2024.
Annonce corporate :
- En février 2022, Tracy Rossin, Vice-présidente et Head of Global communications, a quitté Innate pour s’engager dans une nouvelle opportunité professionnelle. Henry Wheeler, Vice-Président Relations Investisseurs, qui a rejoint Innate en juin 2021 est désormais responsable de la communication et des relations avec les investisseurs.
- En janvier 2022, Nicola Beltraminelli a rejoint Innate Pharma en tant que Vice-Président, Chief Development Officer responsable du développement non-clinique. Frédérique Brune, Vice-Présidente Développement CMC et Supply Chain a décidé de poursuivre une autre opportunité en dehors de l'entreprise. M. Beltraminelli apporte plus de 20 ans d'expérience dans le domaine des biotechnologies, et plus particulièrement dans le développement de produits biologiques, de la découverte précoce à la fabrication selon les normes GMP. Dernièrement, M. Beltraminelli a occupé le poste de Directeur des opérations chez Lysogene, où il a dirigé les activités CMC pour deux actifs en phase de développement avancée.
- En janvier 2022, Innate a annoncé avoir obtenu un financement non dilutif de 28,7 millions d’euros sous la forme de deux Prêts Garantis par l’Etat (“PGE”) auprès de la Société Générale et de BNP Paribas. Les deux prêts ont été signés et les fonds reçus en décembre 2021.
- En novembre 2021, Jen Butler, Head of Global Commercial and US General Manager, a quitté son poste au sein de la société.
- En juin 2021, Bpifrance a informé Innate que son représentant permanent au Conseil de Surveillance, Madame Maïlys Ferrere, sera remplacé par Monsieur Olivier Martinez, Directeur d’Investissements Senior au sein du Pôle Investissement Life Sciences de la Direction de l'Innovation de Bpifrance, qui était censeur du Conseil de Surveillance d’Innate depuis 2010.
- Conformément à l’annonce du 28 mai 2021, Novo Nordisk A/S, représenté par Marcus Schindler, M.D., a décidé de ne pas se représenter en raison du nouveau rôle du Dr Schindler en tant que Directeur Scientifique de Novo Nordisk A/S. Novo Nordisk A/S reste actionnaire de la société mais ne dispose plus d'un siège au Conseil de surveillance.
- Frédéric Lombard a rejoint la Société en tant que Directeur Financier le 1er avril 2021. M. Lombard a plus de 20 ans d’expérience à des postes financiers dans le secteur pharmaceutique. Il a notamment occupé des postes à responsabilités chez Ipsen, AstraZeneca et Novartis. Il a succédé à Laure-Hélène Mercier, Vice-président exécutif, Directeur financier et membre du Directoire, qui a quitté ses fonctions après avoir accompagné la Société pendant 14 années de développement, comprenant une introduction en bourse aux Etats-Unis. Elle a quitté la Société en janvier 2022.
Principaux éléments financiers 2021 :
Les éléments clés pour l’année 2021 sont les suivants :
- Une situation de trésorerie, équivalents de trésorerie et actifs financiers s'élevant à 159,7 millions d’euros2 (m€) au 31 décembre 2021 (190,6m€ au 31 décembre 2020), incluant 39,9m€ d’instruments financiers non-courants (38,9m€ au 31 décembre 2020).
- Au 31 décembre 2021, les dettes financières s’élevaient à 44,3m€ (19,1m€ au 31 décembre 2020). Cette évolution est principalement liée à l’encaissement des Prêts Garantis par l’Etat (PGE) d’un montant de 28,7m€ auprès de la Société Générale (20,0m€) et de BNP Paribas (8,7m€), reçus par la Société en décembre 2021.
- Des produits opérationnels relatifs aux activités poursuivies3 s’élevant à 24,7m€ en 2021 (2020 :69,8m€, -64,6 %). Il s'agit principalement des revenus des accords de collaboration et de licence (12,1m€ en 2021 contre 56,2m€ en 2020, -78,4%), et du crédit d'impôt recherche (10,3m€ en 2021 contre 13,1m€ en 2020, -21,2%) :
- Les revenus des accords de collaboration et de licence avec AstraZeneca s'élèvent à 9,1m€ en 2021 (49,0m€ en 2020, -81,4%) et résultent principalement (i) de l’étalement comptable des paiements initiaux et de levée d’option reçus d’AstraZeneca et (ii) de la refacturation à AstraZeneca de certains frais pour les travaux réalisés par Innate pour les programmes en partenariat. La variation entre les deux périodes s’explique par (i) la baisse des coûts directs de recherche et développement pour monalizumab sur la période en lien avec la maturité des essais de Phase 1 & 2, (ii) et l’absence de revenu lié à IPH5201 en 2021, la Société ayant réalisé tous ses engagements sur les travaux précliniques en lien avec le démarrage de la Phase 1 du programme au 31 décembre 2020.
- Un revenu de 3,0m€ provenant de Sanofi suite à l’initiation d’une étude de toxicologie (GLP-Tox) et le lancement du premier essai clinique de Phase 1 lancé chez l'homme avec IPH6101/SAR443579 dans les LAM récidivantes ou réfractaires.
- La variation du crédit d'impôt recherche provient principalement de la diminution des dotations aux amortissements sur immobilisations incorporelles des licences acquises auprès de tiers (monalizumab, IPH5201).
- Des charges opérationnelles de 72,5m€ relatives aux activités poursuivies3 en 2021 (2020 : 68,7m€, +5,6%) :
- Les frais généraux (G&A) se sont élevées à 25,5m€ en 2021 (2020 : 19,0m€, +34,4%4). Cette augmentation résulte cumulativement de (i) l'augmentation des charges de personnel en lien avec les coûts de restructuration ainsi qu'un niveau de primes annuelles plus important en 2021, (ii) l'augmentation des honoraires non scientifiques ainsi que (iii) l'augmentation des autres dépenses de frais généraux.
- Les charges de recherche et développement (R&D) se sont élevées à 47,0m€ en 2021 (2020 : 49,7m€, -5,4%). Cette variation résulte principalement de (i) la diminution des amortissements et dépréciations des actifs incorporels acquis par la Société (IPH5201, intégralement amorti depuis décembre 2020 et monalizumab), partiellement compensée par (ii) l'augmentation des dépenses directes de recherche et développement en lien avec les programmes en développement (clinique et non clinique).
- Un résultat financier affichant un gain net de 2,3m€ en 2021 (2020 : perte nette de 1,9m€)
- Une perte nette des activités abandonnées relatives à Lumoxiti de 7,3m€ en (2021 : perte nette de €63,2m, -88,4 %), relative principalement au paiement d’un montant de 6,2m$5 (5,5m€ au 31 décembre 2021) à effectuer le 30 avril 2022 dans le cadre de l’accord de résiliation et de transition, effectif au 30 juin 2021. La perte nette au titre de 2020 résultait principalement de la dépréciation intégrale des droits relatifs à Lumoxiti faisant suite à la décision prise par la Société de retourner les droits de commercialisation de Lumoxiti aux Etats-Unis et en Europe à AstraZeneca.
- Une perte nette de 52,8m€ en 2021 (2020 : perte nette de 64,0m€).
Le tableau suivant résume les comptes consolidés en normes IFRS pour l’année 2021, incluant l’information comparative avec 2020.
En milliers d’euros, sauf données par action |
31 décembre 2021 |
31 décembre 2020(1) |
Produits opérationnels |
24 703 |
69 773 |
Dépenses de recherche et développement |
(47 004) |
(49 708) |
Frais commerciaux et généraux |
(25 524) |
(18 986) |
Charges opérationnelles |
(72 528) |
(68 694) |
Résultat opérationnel |
(47 825) |
1 079 |
Produits (charges) financiers, net |
2 347 |
(1 908) |
Charge d’impôt sur le résultat |
— |
— |
Résultat net des activités poursuivies |
(45 478) |
(829) |
Résultat net des activités abandonnées |
(7 331) |
(63 155) |
Résultat net de l’exercice |
(52 809) |
(63 984) |
Nombre moyen pondéré d’actions en circulation (en milliers) |
79 543 |
78 935 |
Résultat de base par action |
(0,66) |
(0,81) |
Résultat dilué par action |
(0,66) |
(0,81) |
Résultat de base par action relatif aux activités poursuivies |
(0,57) |
(0,01) |
Résultat dilué par action relatif aux activités poursuivies |
(0,57) |
(0,01) |
Résultat de base par action relatifs aux activités abandonnées |
(0,09) |
(0,80) |
Résultat dilué par action relatifs aux activités abandonnées |
(0,09) |
(0,80) |
|
31 décembre 2021 |
31 décembre 2020 |
Trésorerie, équivalents de trésorerie et actifs financiers |
159 714 |
190 571 |
Total de l’actif |
267 496 |
307 423 |
Capitaux propres revenant aux actionnaires de la Société |
107 440 |
155 976 |
Total passifs financiers |
44 251 |
19 087 |
(1) Les éléments relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2020 ont été retraités pour tenir compte de l'impact du classement des activités de Lumoxiti en tant qu'activités abandonnées en 2021.
1 Comprenant des actifs financiers courants (16,1m€) et des actifs financiers non-courants (39,9m€). La trésorerie au 31 décembre 2021 comprend le financement à hauteur de 28,7m€ sous la forme de deux Prêts Garantis par l’Etat (« PGE ») encaissés par la Société en décembre 2021. 2 La trésorerie et les équivalents de trésorerie incluent les encaissements relatifs aux Prêts Garantis par l’Etat (PGE - cf ci-dessous).
3 Les éléments relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2020 ont été retraités pour tenir compte de l'impact du classement des activités de Lumoxiti en tant qu'activités abandonnées en 2021.
4 Les frais généraux (SG&A) relatifs aux activités abandonnées Lumoxiti se sont élevées à 8,5m€ et 12,3m€ en 2021 et 2020, respectivement. En 2021, ces dépenses comprennent essentiellement le montant de 6,2m$ (5,5m€ au 31 décembre 2021) à payer à AstraZeneca en avril 2022 dans le cadre de l’accord de résiliation et de transition. En 2020, ces dépenses résultaient principalement des frais engagés pour la commercialisation de Lumoxiti et le fonctionnement de notre filiale américaine, incluant les coûts de personnel liés.
5 Dans le cadre de la communication de ses résultats annuels 2020, la Société avait communiqué sur un passif éventuel estimé à un maximum de 12,8 millions dollars dans ses états financiers consolidés, lié au partage de certains coûts de fabrication déjà engagés.
Press Release in English | 833.42 Ko |
Communiqué en français | 922.55 Ko |
Full Year 2021 Business Update Presentation | 1.88 Mo |